Que peut être capable un ado obnubilé et obsédé par ce qu'il croit être l'amour de sa vie ? Peut-il aller jusqu'au meurtre? Ira-t-il jusque-là? En sera-t-il capable? Et si oui, ne devrait-on pas avoir peur d'un individu comme lui se promenant dans nos rues, le soir, alors que nous sirotons tranquillement un apéro... Pensez-y en lisant cette nouvelle ou la mort n'est jamais loin, les sévices, une simple formalité pour parvenir à ses fins. Noir et angoissant, ce texte sans concession rappelle crûment que dès fois, on ne voit que ce que l'on veut bien voir, et rien d'autre n'a d'importance. Laissez-vous emporter par cette folie furieuse.
"Mon teint blafard se transforma en un rouge incendiaire et colérique. Je maudis Sacha, ce macchabée que je fis trépasser pour avoir deviné mes desseins. Ce vieux Slovaque avait beau dire que j’étais « un roi parmi les insectes », il ne l’avait pas vue venir cette mort qu’il semblait tant attendre. Il m’avait donc trahi, lui qui accusait un passé flou. Le maudit du village pour avoir tué l’amant de sa femme sans une once de pitié ou de mansuétude, sans le plus petit remords. Le fumier ! Comme j’avais bien fait de le terrasser avant qu’il ne nuise plus avant mes projets."