Une famille contraint leur mère à séjourner en maison de retraite. En colère, elle se venge sur le matériel, puis vandalise les biens de son ex-voisin. Incapable de rembourser l’argent qu'elle avait emprunté à son beau fils, Ghislaine rumine seule contre tous. Elle alimente la haine qui nourrit le danger pour sa propre vie. Quand l’engrenage de la violence se déchaîne, une vieille femme ne fait plus le poids !
Correctrice professionnelle de l'œuvre: Alexandra de Panafieu.
Quelques mots à propos de l'auteur:
Mickaël Paitel est natif de Quimper dans le département du Finistère. Autodidacte, il a rédigé en 2010, son autobiographie de 230 pages "Papa s'enfuit, maman reste". Cela a déclenché sa nouvelle passion pour l'écriture. Il a publié en 2012 deux polars dont les histoires sont un support à ses réflexions et à sa vision parfois idéaliste du monde, comme dans Le secret de la forêt des Blaches et *Une tromperie peut cacher un adultère, (*Sélectionné par la maison d'édition Bookstory). Appliqué dans l'écriture, le plaisir que lui procure la rédaction des dialogues, transparaît à la lecture. Imaginatif, il recherche des associations d'idées, des trouvailles afin de les scénariser dans ses ouvrages: "Une tueuse comptable et calculatrice" ou encore "un policier qui collectionne les papillons". Sa récente citation: "La limace est un escargot devenu un sans domicile fixe". La rude concurrence dans les polars, oblige à se distinguer et à proposer un style personnel. Pour le prix d'un grand café, offrez vous une bonne dose de caféine en lecture. Vous ne prenez qu'un seul risque: Celui d'aimer le récit !
Extrait du polar:
Sa libido fonctionnait parfaitement et il tenait à ce que sa voisine le sache. De l’autre côté du grillage, Ghislaine considérait son entreprenant voisin comme un malade et un obsédé sexuel. Elle détestait sa grossièreté. Il disait des choses étranges :
— Quelle chaleur ! Je dois porter mon caleçon transparent.
Ou bien encore :
— Ce matin, j’ai encore fait le lever des couleurs !
Ghislaine levait les yeux au ciel, l’air d’implorer le bon dieu. Elle répondait tout de même :
— Ce n’est pas bientôt fini gros dégoûtant !
Il partait en ricanant. Comme la dérive vers la gaudriole s’accentuait de jour en jour, Madame Troadec avait cinglé ses répliques. Frustré, le vieil homme l'avait menacé :
— Un jour, je te dominerai et tu ramperas à mes pieds.
Afin de refroidir les ardeurs masculines, Ghislaine se faisait de plus en plus virulente :
— Si je rampe à tes pieds, ce sera pour recouvrir ton corps d’un drap blanc !
Lorsqu'elle décidait de jardiner, elle n’abdiquait pas malgré le regard vicieux de son voisin. Elle ne reportait pas sa tâche au lendemain. C’était aujourd’hui qu’elle voulait jardiner et rien ni personne ne l’en empêcherait. C’est son tempérament. Lui s’asseyait à sa table ronde posée sur le gazon, pour la regarder jardiner du coin de l’œil. Le journal qu’il faisait semblant de lire lui permettait de mater en toute discrétion. Puis le voisin s'était fait encore plus entreprenant. Il y avait eu des coups de téléphone anonymes mais Ghislaine avait su à chaque fois qui l’avait appelé. Elle n'avait pas porté pas plainte craignant de jeter de l’huile sur le feu. La pression de son voisin a conduit la vieille dame à accepter son séjour en maison de retraite où elle pensait accéder enfin, à la tranquillité. Le harcèlement verbal cessa grâce à l’éloignement géographique, excepté sur son portable dont le vieil homme réussit à obtenir mystérieusement les coordonnées. Elle ne changea pas de numéro, mais décida de punir une bonne fois pour toutes, son ex-voisin...
Le petit mot de l'auteur:
Ne sous-estimez pas les auteurs auto-édités. Même s'ils sont inconnus du grand public, cela ne signifie pas pour autant, l'absence de talent. Pour un petit prix, vérifiez-le. Vous avez en plus, la possibilité d'émettre une critique après la lecture.
ISBN : 9781482064834