Il est des femmes, des inconnues sur lesquelles on se retourne, qui laissent une empreinte indélébile. Elle est de celles-là.
Fermez les yeux un instant. Laissez les images venir spontanément. Voyez-vous une silhouette se dessiner, devinez-vous des formes languissantes ? Une sensualité, une apparence qui désormais se fige. Se fige et persiste. Concentrez-vous sur la sensation que vous procure cette errance. Préservez cette pensée, ne la laissez pas s’échapper. Désormais ce n’est plus une ombre, plus seulement une ombre. Contours inconsciemment esquissés, évaporés. Oui il s’agit bien d’une réalité.