Après avoir frôlé la mort et la folie, Yacine réalise un rêve d’enfance ; partager sa vie avec Leïla. Il s’en sort amputé. Leïla lui prend son unique plaisir, une bouteille de vin au bar des fèves et le coupe de ses deux vieux amis. Le cri de la vie s’est avéré plus fort que tout le reste.
Le soir des noces, il apprend que Saddam Hussein a ordonné à ses troupes d’occuper le Koweït. Lui aussi, comme tout le monde, se met à espérer. Ses illusions ne font pas long feu. Leur couple ne survivra pas à l’invasion, après une grande histoire d’amour au terme de laquelle il n’y a eu ni bourreau ni victime. Partir devient sa principale hantise, en dépit de son affection pour un vieil olivier qui vit à « la belle retraite », la petite villa qu’il a occupée en compagnie de Leïla.
Parallèlement au monde des humains, dans le secret absolu, chaque jour, à cinq heures du matin, une voix douce ‘’ouvre une petite fenêtre dans sa tête’’ et lui demande : « Réveille-toi et va écrire. »