Version revue et corrigée le 22/11/018
Je remercie tous les lecteurs de mes adaptations des aventures de Sherlock Holmes. L’un des critiques que l’on m’adresse est que mes nouvelles ne sont pas destinées aux puristes. Cette critique à vrai dire me surprend, car en vérité, il n’était nullement dans mon esprit, ni dans mon intention de rivaliser avec Conan Doyle. L’un des objectifs que je me suis assignés en écrivant ces nouvelles est de détourner l’ennui que m’impose la monotonie de mon époque. Si ces histoires courtes vous font passer un moment agréable de lecture, j’aurais atteint mon second but. Aussi j’invite les puristes, si ce mot a un sens, à découvrir ces nouvelles comme une des nombreuses inflorescences de l’œuvre de sir Arthur Conan Doyle. Il était nécessaire pour moi de bousculer l’arbre généalogique des personnages de l’auteur pour des besoins de support mental pour mes futures histoires. Un Dr Watson ancien militaire de la guerre d’Afghanistan aurait certainement freiné mon élan, car malheureusement depuis l’époque de Conan Doyle, une autre guerre d’Afghanistan s’est imposée avec ses meurtrissures encore béantes. Un autre point de bifurcation concerne Mary Morstan qui est mon personnage préféré. Je n’arrive pas à la faire disparaître comme le veut la tradition. Si je le faisais, je porterais quelque part son deuil. Cela semble irrationnel il est vrai, puisqu’il ne s’agit que d’un personnage fictif.
Voilà donc quelques explications qui vous éclaireront sur mes choix.
Au-delà de ces considérations d’orientation de fiction, j’ai tenu malgré tous à préserver l’essentiel, c’est-à-dire l’esprit des aventures de Sherlock Holmes, en vous proposant ces nouvelles courtes, et je le souhaite, convenablement écrites. Je propose donc à mes lecteurs puristes ou non de retrouver la prochaine aventure de Sherlock Holmes et du docteur Watson pour tout simplement des moments agréables de récréation. Et c’est là, me semble-t-il, l’essentiel.
Depuis, deux cents ans une étrange malédiction semble frapper le domaine Moriarty. Tous ceux qui passent la nuit dans la grande maison du domaine sont retrouvés morts et portent d’horribles blessures. Pourtant tous avaient pris la précaution de bien se barricader de l‘intérieur. Rien n’y fait, ils sont malgré tout assassinés.
Quel moyen a utilisé l’assassin (ou les assassins) pour pénétrer dans la maison et accomplir le crime ? Le mystère semble entier.
Ce brave inspecteur Lestrade a non seulement percé le mystère du domaine Moriarty, arrêté l’assassin, mais il a en plus, cerise sur le gâteau, damé le pion à Sherlock Holmes.
Si au moins ce brave Lestrade avait remarqué le sourire narquois de Sherlock Holmes !
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Retrouver également sur ce site mon roman « À l’orée d’une rue ». Une histoire où le héros Vincent Muller découvre subitement la futilité et l’insignifiance de sa vie. Et si une rue miraculeuse ne s’ouvrait que pour nous et nous offre la possibilité de voir plus clair en nous !