Danièle, la sublime française, se retrouve toute déboussolée face à Inge. Alban, le fringuant compositeur, craque à son tour sur Inge...
Situation explosive... et il neige sur Berlin...
Extrait:
"Alban regardait Charlotte se déshabiller en silence devant lui. Elle portait de très jolis sous-vêtements noirs.
Lui se trouvait déjà nu sur le lit. Il se caressait distraitement, sentant sa verge gonfler sous ses doigts. Il se réjouissait de pouvoir faire l’amour à une berlinoise si mignonne, si grande, mince, très brune.
Ce qu’il aimait chez les filles, c’était ça : découvrir leur corps, leurs formes, voir enfin leurs seins, leur cul, leurs jambes, leur toison. Il y avait ce moment magique où elles se dévoilaient et acceptaient enfin de partager leur intimité, et Alban se régalait de cet instant magique, parfois si fugace…
S’il était honnête avec lui-même, c’était cela qu’il aimait vraiment : découvrir ce que l’on cache, cette nudité qui parfois le bouleversait.
Ça, et la jouissance. Plus il avançait dans la vie (et il avait désormais trente ans), et plus il avait envie de jouir, plus il avait envie d’éjaculer dans un sexe ou une main de femme.
Découvrir la beauté des femmes, et éjaculer en elles ou avec elles. Avec, en troisième position, leur donner du plaisir avec sa langue et sa bouche. Les performances, il s’en foutait, il voulait juste avoir du plaisir et en donner, et passer du temps contre un corps nu de femme. Cela suffisait à son bonheur.
Il avait découvert tardivement cette pratique pourtant si simple, si naturelle. Peu lui importait d’être en forme ou pas, il savait qu’il pouvait désormais faire jouir quasiment n’importe quelle partenaire.
Il l’embrassa Charlotte, caressa son corps, agaça son sexe par petites touches, savourant les seins menus de sa partenaire, passant le dos de sa main dans son dos, sur son ventre. Elle frissonna.
Comme d’habitude, Charlotte ne disait rien, guidant juste parfois la main de son amant, accélérant ou calmant le mouvement. Même lorsqu’elle jouissait, elle gémissait à peine. Cela faisait partie de la malédiction d’Alban : jamais il n’avait rencontré une femme qui jouisse de façon spectaculaire. Ses potes se vantaient souvent de leurs conquêtes hurlantes, mais lui n’avait jamais eu cette chance : il devait se contenter de gémissements plus ou moins appuyés, plus ou moins sincères. Mythe alors, ces fameux hurlements ? Il n’en savait rien. Quand il s’en était ouvert à quelques femmes, c’était toujours la même réponse : il leur donnait beaucoup de plaisir, mais elles n’éprouvaient pas le besoin de s’extérioriser vocalement, de crier, ni même de parler…
Il descendit enfin entre les cuisses, écarta les lèvres, et glissa la pointe de sa langue tout près du clitoris.
Il adorait vraiment cela, son visage à trois centimètres de ce sexe un peu poilu, la texture souple et comme caoutchouteuse des chairs offertes sur sa langue, ce goût métallique inimitable.
Il était souvent le premier amant à pouvoir passer des heures sur ce triangle mystérieux pour ses petites amantes, et celles-ci en redemandaient souvent, jusqu’à rendre presque insensible sa langue.
Charlotte eut un long frémissement, puis serra les cuisses autour de son visage, les yeux au plafond : elle jouissait déjà…"