Le Dragon siffle: « Mords, l’homme, mords dans le fruit qui fera de toi un dieu ».
Et vous mordez. Vous ne savez pas que vous mangez votre condamnation. Vous développez l’ingéniosité semi-divine, c’est vrai; vous avez arraché beaucoup de secrets de l’univers et vous avez asservi les forces de la nature.Mais, manquant le contrepoids de l’amour dans votre connaissance, votre connaissance n’est devenue que puissance destructrice. Et Satan siffle sa joie parce que dans vos découvertes, il voit son signe nier Dieu. Son signe seul.
Vous vous battez avec vos corps. Mais en réalité, ce sont les âmes qui s’engagent en combat mutuel. Vous combattez au commandement de quatre ou cinq hommes puissants. Vous pensez que c’est ainsi. Non. Un seul est l’exécuteur de cette ruine. Un qui est sur la terre parce que vous le voulez là, mais il n’est pas de cette terre. C’est Satan qui tire les ficelles de cette massacre, dans lequel meurent plus d’âmes que de corps. Et vous, qui n’êtes plus capables d’aimer, servez-le en règles, et vous vous massacrez et maudissez celui qui n’est pas à blâmer pour votre malheur …
Ne niez pas l’existence de Satan, mes enfants, qui périssez de toujours nier, toujours tout nier. Il n’est pas un fantasme de femmes stupides ou une superstition moyenâgeuse. Il est une réalité vraie. Satan existe. Il agit inlassablement. Satan fait le mal inlassablement. Satan erre autour de vous comme un lion rugissant et agisse, dans les ténèbres pour vous emporter à lui même.
Le ministère angélique instruit et dirige les âmes par des paroles de lumière. Le ministère satanique incite les âmes par des paroles de ténèbres. C’est une lutte sans fin. L’un sera le gagnant et l’autre, le perdant. Entre les deux qui se battent, cependant, il y a un troisième, qui, au fond, est le personnage le plus important. Il y a l’homme sur lequel les deux se battent. L’homme, libre de suivre sa volonté et doté d’intelligence et de raison, fourni du pouvoir incalculable de la …
Il profite de la douleur, du besoin, de l’abandon et des déceptions et bondit comme une panthère sur ton faiblesse affligé stupéfait du moment, espérant te vaincre, puis se rattraper pour toutes les fois où tu l’avez vaincu.
Les moyens? Innombrable. La méthode? Un seul: Celui d’une douceur bienveillante mensongère, d’un mot raisonné, placide et d’une apparence d’amitié qui aide, qui se veut utile.