« SANS-TITRE », une allusion à certains peintres surréalistes afin d'y saisir, via l'exercice romanesque, l’esprit d’une époque.
L’auteur nous propose une randonnée dans la solitude, l’errance, d’où maintes distorsions, délires, pertes de repères ; et la conséquence d'un état qui se traduit par ce nihilisme qu'est l’embrigadement.
Ainsi l’homme, espoir refoulé, doit se muer en Phoenix face aux hécatombes existentielles.
Son feu ? Ce langage malmené, limite vulgaire, nous emmène vers une logorrhée digne des élans céliniens, tout en gardant son style qu’est sa créolité, sa prose, son humour bukowskien, ce métissage littéraire faisant de « Sans Titre » une œuvre bien à part.