La situation des Roms préoccupe toute l’Union européenne. Les institutions européennes et les États membres ont une responsabilité conjointe en termes d’amélioration de l’intégration et de l’inclusion sociales des Roms.
Si les axes pour l’intégration des Roms sont parfaitement identifiés, ils sont cependant beaucoup plus difficiles à mettre en oeuvre. En outre, les circuits de financements mobilisables pour les Roms sont complexes et relativement peu efficaces. C’est pourquoi il est souhaitable de mobiliser les outils qui ont fait leurs preuves, par exemple en développant les « bonnes pratiques », ou encore la coopération décentralisée.
Prenant en compte les constats et les suggestions des nombreux acteurs publics, y compris les élus locaux et associatifs que les co-rapporteurs ont rencontrés au cours de l’élaboration du rapport, plusieurs propositions sont faites en conclusion.
Il est en premier lieu souhaitable que la proposition de recommandation européenne relative à des mesures efficaces d’intégration des Roms dans les États membres soit adoptée rapidement. En outre, les rapporteurs incitent les États membres, dont sont majoritairement issues ces populations, au regard des fonds qui leur sont alloués par l’Union européenne, à mettre en oeuvre une politique d’intégration plus efficace de leurs populations Roms, et à en réaliser l’évaluation en lien avec l’Union européenne. Il importe, enfin, que l’Union européenne soutienne et engage des actions prioritaires d’amélioration des conditions de vie des Roms dans les pays dont ils sont originaires, en relation directe avec les États concernés.