Ma chère Raï-Ma,
Lorsque nous avons commencé à nous échanger des lettres quatre mois auparavant, j'ai tout conservé précieusement. Avec toute cette correspondance amoureuse, j'ai constitué un livre que je t'offre, douce Raï-Ma. J'ai encore tant de choses à te dire qu'il me semble bien qu'un autre livre verra le jour.
Toi que je n'ai encore jamais vue, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours grâce à la magie des mots. Crois-tu Raï-Ma que les représentants de l'espèce humaine sont aussi prolixes que nous les chows-chows, lorsqu'ils s'écrivent ?
Po-Paï
Nice, le 26/09/01