Les systèmes spatiaux s’étudient selon différentes échelles d’observation mais aussi selon plusieurs points de vue, mais ces études se font avec les mêmes outils conceptuels. Il apparaît donc que l’étude du paysage et de son évolution ne doit plus se faire en fonction d’une seule discipline mais en intégrant un ensemble de disciplines.
Pour cela, il faut changer notre mode de pensée hiérarchisée. En effet, il existe une dichotomie forte entre les sciences « dures » et les sciences humaines. Le passage de l’une à l’autre est difficile et le travail en collaboration encore plus. Pourtant, si l’on veut étudier la durabilité des paysages, il faudra intégrer les processus humains et biologiques qui ont créé et organisé par le passé le paysage, aux processus qui permettent l’évolution de ce même paysage dans les siècles à venir.