C’est l’odeur du café qui m’a sorti des bras de Morphée. J’ouvris les yeux. La lampe de chevet était toujours allumée. Sur la petite table à côté du lit, un plateau avec une tasse de café fumant et une corbeille de viennoiseries. A côté, Marion, assise dans le fauteuil Louis XVI, regard bienveillant. Elle a pris le plateau et l’a déposé sur le lit, s’est assise au bord. Après l’avoir remercié et l’avoir embrassée, je me restaurais. Elle me regardait sans rien dire, ses jambes croisées remontant légèrement sa robe, ses belles mains sur ses cuisses. Ma collation terminée, elle a déposé le plateau sur la table et est revenue vers moi. Je me suis assis à côté d’elle sur le bord du lit. Ma main s’est rapprochée de la sienne. Je me suis penché sur elle. Elle m’a donné sa bouche pulpeuse. Nous nous sommes enlacés dans un long baiser tendre et voluptueux.
Extrait du roman "Le réceptionniste" : http://www.amazon.fr/Le-r%C3%A9ceptionniste-ebook/dp/B00CWRYV36