Durant la dictature argentine de 1976 à 1983, Maria a vu son mari Juan et leur fils Sebastian disparaître. Condamnée à l'exil, après un court séjour en France, elle s'installe en Espagne.
En décembre 2010, elle apprend par la presse la condamnation à perpétuité du dictateur argentin Jorge Videla.
Au même instant, une journaliste la contacte suite à son appel à témoins auquel Maria a répondu. Pour les besoins du reportage d'un magazine concernant Los desaparecidos, "Les disparus" durant la guerre sale, la journaliste a interrogé "les mères de la place de mai". Un homme de l'âge du fils de Maria recherche ses parents.
Dans un hypothétique espoir, elle accepte de retourner en Argentine.
A Buenos Aires, les fantômes du passé resurgissent douloureusement.
Elle se souvient de sa rencontre avec Juan, amoureux et fougueux et dont l'idéal révolutionnaire fait rage. Cadet du clan Estevez dont les frères et les parents sont pétris d'idéaux et demeurent des âpres défenseurs de la liberté, il intègre Maria au sein de sa famille unie. Puis elle se souvient de Manuel, l'aîné des frères, ténébreux et modéré, qui aime secrètement Maria...
Meurtrie, elle voit défiler sa vie dans l'attente de l'ultime rendez-vous devant avoir lieu sur la place de mai.