Dès les premières pages, le ton est donné : « On en savait rien, de Saint-Lettres, sauf ce qu’en disait son architecture. Or, elle disait tout de travers ! ». Le style de Marcel Arnac lui permet de suggérer certaines histoires parfois libertines ; avec des atmosphères créées par petites touches à la fois pleines de finesse et de truculence.
« Saint-Lettres » paru en 1924 chez Grasset, relatait sur un mode satirique, aux accents fortement rabelaisiens le quotidien des habitants de Saint-Paul-de-Vence ; au moment même où de nombreux écrivains, peintres, vinrent y chercher « la paix et la tranquillité ».
Hélas, il y a presque un siècle, il était déjà clair que le tourisme de masse détruirait les petits paradis médiévaux, que l’argent deviendrait plus important que la qualité de vie, que la vertu serait échangée contre le tourisme sexuel.
Mais ceci est conté de manière gauloise et coquine…
Amis lecteurs, prenez garde à ne pas vous blesser avec des éclats de rire !