Synopsis:
Un banal accident de la circulation, créé une relation intime entre Yannick Bergeois, un conducteur routier pointilleux et zélé et Nadia Primavere, une mystérieuse conseillère en communication d’origine Italienne. Le visage féminin fait bonne figure en dissimulant ses véritables intentions et son statut. Le jeu du gars et de la souris agace Marie Primavere, qui secrètement tombe amoureuse du compagnon de sa propre fille. Jusqu’où doit aller la spirale infernale de la jalousie ?
Quelques mots à propos de l'auteur:
Mickaël Paitel est natif de Quimper dans le département du Finistère. Autodidacte, amoureux de la langue Française et lecteur assidu, il rédigea en 2010,son autobiographie de 230 pages "Papa s'enfuit, maman reste". Cela déclencha sa nouvelle passion pour l'écriture. Il publia en 2012 deux polars dont les histoires sont un support à ses réflexions et à sa vision parfois idéaliste du monde, comme dans Le secret de la forêt des Blâches et *Une tromperie peut cacher un adultère, (*Sélectionné par le comité de lecture de Bookstory). Appliqué dans l'écriture, le plaisir que lui procure la rédaction des dialogues, transparaît à la lecture comme dans: La vérité travestie, Une retraite sous de mauvais hospices, et Vivien en prison, thrillers publiés en 2013. Imaginatif, il recherche des associations d'idées, des trouvailles afin de les scénariser dans ses ouvrages: "Une tueuse comptable et calculatrice" ou encore "un policier qui collectionne les papillons". Sa récente citation: "La limace est un escargot devenu un sans domicile fixe". La rude concurrence dans les polars, oblige à se distinguer et à proposer un style personnel. Pour le prix d'un petit café, offrez vous une bonne dose de caféine en lecture. Vous ne prenez qu'un seul risque: Celui d'aimer le récit !
Edition numéro 4, relue et corrigée par son auteur, par respect du lecteur.
Extrait:
...L’humour dédramatise et allège le poids de la révélation que lui fait son ami. Yannick pivote sur son siège pour reculer son Alfa 33. La batterie fait encore des siennes, mais elle réussit à lancer le moteur Boxer qui joue de belles vocalises. Au loin, le soleil semble arrimé sur le pilier du pont de Saint Nazaire. Au volant de l’Italienne, le jeune homme accélère pour voler du plaisir à son volant. La sonorité du moteur le réjouit bien plus que les récentes paroles de son ami. Il y repense avec effroi :
« Ils veulent te tomber dessus à plusieurs. »
Son intuition visait juste. Le patron et le mécanicien étaient plus obséquieux que d’ordinaire, jusqu’à l’indigestion. L’ignorance de leur projet angoisse Yannick. Pour se protéger, il restera enfermé dans son appartement jusqu’à Lundi. Ainsi, il ne lui arrivera rien, bien qu’il sente pour le coup, sa liberté muselée. Il stationne l’Alfa devant son immeuble à deux étages d’une rue banale. Les bâtiments d’après guerre se ressemblent tous dans cette ville. En fermant la portière de sa voiture, il discerne des rayures. Se penchant sur ces sillons, il devine qu’elles proviennent d’une vengeance consécutive à son zèle au sein de sa société. Ces dégradations l’exaspèrent. Que ses ennemis se vengent sur sa personne plutôt que sur le matériel ! Il y a aussi la trace acide d’un crachat sur le capot :
— L’homme est un lâche.
Murmure-t-il.
Il est convaincu que son caractère Breton, bien trempé, déplaît. La mise en garde de Samuel conserve toute sa crédibilité. Par chance, le calendrier lui est favorable. Le mois d’août s’approche.
« Encore une semaine avant les vacances » Positive-t-il.
Il grimpe l’escalier, ouvre la porte de son logement puis il balance son sac de sport sur son canapé. Il allume la télé et se sert un verre de whisky. Il picore les programmes et zappe à chaque minute.
« Le nombre de chaîne ne fait pas la qualité des émissions. »
Critique-t-il mentalement. Il décachette son courrier d’un doigt rageur. Il n’y a que des factures. On dirait que seuls les organismes publics pensent à lui.
— Et la famille alors ?...