Quel sortilège, quel maléfice, quelle puissance, la lance qui a percé le flanc du Christ sur le Golgotha porte-t-elle en elle?
On la suit au fil des siècles. D’abord, entre les mains du légionnaire qui a tué le Fils de l’homme; peut-être pour abréger ses souffrances…
Ensuite, devenue un talisman incontournable, elle sera l’enjeu d’une lutte sans merci entre les services secrets alliés et la S.S. Puis, entre une mystérieuse organisation criminelle et la Sécurité intérieure française…
On la trouve mêlée au massacre des trois légions de Varus dans la forêt de Teutoburg, à une opération de commando à Nuremberg et dans les maquis de Franche-Comté, à une course poursuite dans les catacombes et les égouts de Paris, à l’enquête d’un agent secret infiltré dans un camp de mercenaires…
Est-elle une simple légende, un objet de fantasme? Donne-t-elle un pouvoir surnaturel à qui la détient? Peut-être vaut-elle surtout pour la puissance qu’on lui suppose, pour l’habileté et l’énergie que l’on déploie pour s’assurer de sa possession. C’est un mythe. A ce titre, sa puissance et sa valeur symboliques sont incommensurables.