"Un Amour béton" fut publié le 22 mai 2013. Ce roman perpétue mon engagement d'indépendance et comme les précédents n'a pas bénéficié du soutien des grands médias. Comme le déclara Alain Beuve-Méry, le petit-fils du fondateur du Monde où il couvre l’édition. « Tout dépend de la maison d’édition dans laquelle vous êtes édité, et du travail fait en amont par les attachés de presse auprès des journalistes et des jurés littéraires. » Dans ce même quotidien influent, Baptiste-Marrey écrivait « les grands groupes publient, distribuent, vendent et font commenter favorablement les titres qu’ils produisent. »
Vous proposer en lecture gratuite une grande partie du roman, c'est essayer d'obtenir un peu de visibilité. Etre éditeur indépendant en France, en 2013, reste très difficile. Même http://www.editeur.pro ! Les politiques (d'Aurélie Filippetti à Martin Malvy en passant par les autres) soutiennent les installés.
"Un Amour béton" : en acceptant le rôle peu glorieux du nègre de Kader Terns, le « météorite du livre numérique, disparu dans d’affreuses circonstances », je ne pouvais imaginer entrer dans la partie la plus mouvementée de ma vie...
Vos médias s’en délecteront bientôt : Kader fut broyé, son assassin présumé s’est suicidé, sa complice potentielle clame son innocence derrière les barreaux et moi, qui devais tenir le rôle peu glorieux du nègre de l’autobiographie du « jeune et talentueux écrivain choc de l’année 2011 », j’hésite à la croire tout en redoutant de rapidement me retrouver soupçonné...
Dois-je laisser "éclater l’affaire" ou puis-je raconter comme j’en avais l’intention quand la version de l’accident me sembla aussi stupide qu’évidente ?
Mais tout ceci, c’était avant. Avant que tout s’accélère et m’aspire dans le tourbillon...