Citation (début du poème):
“J’aime à porter mes pas dans l’asile des morts.
Là, mourant au mensonge, il me faut moins d’effort
Pour comprendre leur langue et saisir leur pensée,
Car les morts ne l’ont pas, cette idée insensée,
Que tout s’éteint dans l’homme. En eux, tout est vivant.”
Un poème aux accents gothiques et au souffle naturellement ésotérique : Le Cimetière d'Amboise, par le Philosophe Inconnu (avec une Préface de Papus).
Né à Amboise (1743-1803), Louis-Claude de Saint-Martin, dit le Philosophe Inconnu, entre dans l'armée après avoir achevé ses études de droit ; nommé au régiment de Foix, alors en garnison à Bordeaux, il y fit la connaissance de Martinez de Pasqualis (ou Pasqually) en 1765, qui l'initie aux mystères de la secte des Illuminés. Après avoir suivi Martinez quelques années, il rompt en 1771 et crée sa propre école. En 1788, il séjourna à Strasbourg, où Mme Boeklin l'initia à l'œuvre de Jacob Boehme dont Saint-Martin traduisit plusieurs œuvres.