Brocéliande. Le roi Arthur n’est plus depuis plusieurs décennies. L’idéal des chevaliers de la Table Ronde et le souvenir de Merlin se sont pratiquement éteints avec lui.

À la lueur des flammes d’un feu de camp, Sylvian, chevalier errant, déroule devant une mystérieuse jeune femme le fil tumultueux de son existence. Il lui relate sa rencontre, dix années plus tôt, avec une fée magicienne et harpiste dont son cœur s’est aussitôt éperdument épris. Il lui raconte un rêve qu’il a poursuivi sans relâche, et sa quête éperdue du bonheur dans un monde libéré des merveilles du Graal, et en proie au plus vil désenchantement.

Introspectif, et prenant ses racines dans la légende arthurienne, "La Fée des Brumes" se veut à la fois un roman et une fable.

La Fée des Brumes, en quelques mots...
« C’est l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une fée et n’a de cesse d’essayer de la retrouver... Une sorte de quête éperdue du bonheur dans un monde qui a perdu toutes ses valeurs. Il y a au départ une forme d’innocence enfantine qui se heurte bien vite aux difficiles réalités de l’existence. Cela reste un conte de fée, mais il est empreint d’une certaine gravité. »

Qu’en est-il du héros ?
« Le héros est en quête de lui-même et de paix intérieure. Il cherche sa place dans un monde qui n’est pas fait pour lui, et espère que la fée lui apportera toutes les réponses qu’il attend. Il va, d’une certaine manière, revivre les dix dernières années de sa vie, dix années qui ont été particulièrement éprouvantes pour lui. »

La toile de fond...
« L’action se déroule en Bretagne, plusieurs décennies après la mort du roi Arthur. On pourrait dire que le roman est une continuation de la légende arthurienne, même si dans le fond cela ne sert que de prétexte et de contexte. La fin de l’ère arthurienne est marquée par une profonde désillusion des cœurs et des esprits. Le parallèle avec le monde actuel est évident... »

Et pour conclure ?
« Je définirais mon livre comme un long conte de fée, très introspectif, une quête de soi et un cheminement intérieur... Un conte de fée romancé, je dirais, qui trouve son inspiration dans la légende arthurienne et les romans de la Table Ronde. J’ai essayé d’y mettre beaucoup de douceur et de poésie mais une part d’amertume est très présente en filigrane. La Fée des Brumes représente une sorte de Graal et d’idéal inaccessible. Elle est la nostalgie d’une époque fraternelle et révolue. On ne sait quel visage elle peut prendre... Elle est le mystère, la clef de ce roman, et l’objectif premier du héros. »

Pour quel public ?
« Adulte et adolescent. Cela reste un roman. »