Ce petit voyage tragique dans une prose étrange et noire explore toute la souffrance intérieure que l’homme peut parfois ressentir et vivre au quotidien. Le paradoxe y est toujours présent et accentue l’idée de la bipolarité de l’être, toujours en balancement entre le bien et le mal, le bien-être ou le mal-être. Les textes se succèdent avec le même fil rouge : la route à devoir parcourir, sans cesse, vers un impossible bonheur. Le voyage est long et inéluctablement destiné à conduire à la fin, à la mort. Une tragédie en somme, écrite comme une énigme qu’il faut vouloir percer même en vain, et ce, en acceptant pour le lecteur de se perdre dans ce trajet sans retour et qui ne mène à rien. Rien n’y est agréable, le parcourir ne conduit à rien.