« Il était là, l'homme sans bras, vêtu seulement d'une chemise qui recouvrait ses épaules mutilées. Il s'asseyait par terre, sur une botte de paille, au-devant de la table, et se livrait avec ardeur au travail. Quel travail était possible pour ce pauvre malheureux ? Il y avait vingt ans que le sergent Étienne, privé de son bras droit, avait laissé son bras gauche au Trou-de-la-Dette. C'était, en ce temps-là, un fier jeune homme, vaillant et généreux comme un lion. Qu'était-il devenu depuis lors ? Où avait-il traîné sa décadence et sa misère ? »
Comme Alexandre Dumas ou Victor Hugo, Paul Féval fait parti des ces trop rares auteurs qui sont aussi de grands conteurs.