Où s’arrête et où commence le chemin qui mène au crime ? Qu’est-ce qui est un crime ? Comment le définir dans un monde traversé par des courants en profondeur le faisant dériver de manière boiteuse ?
Quatre personnages liés par des liens familiaux dramatiques se confrontent à ce qui leur reste de vestige commun pour, chacun dans sa solitude, tenter de construire un avenir, meilleur ou pire, sans se douter que la mort rode dans les environs, comme toujours, avec son sinistre museau et son regard de fauve, prête à les prendre au dépourvu.
Des voix issues du présent se joignent à eux et les guident dans une quête qui se veut universelle tout en apportant avec elles des sentiments étouffés jusqu’alors.
Dans ce texte à quatre voix, une ritournelle sans fin, ou presque, les images d’une société qui se délite à chaque instant se mêlent à celles d’individualités qui se forment, se forgent et émergent, inattendues, au soir d’un désastre inévitable.
Rien n’est jamais absolu, inéluctable ou figé, tout est relatif, le beau comme le laid, le gai comme le triste, la vie comme la mort.
Ce roman démonte les travers humains et, au-delà des apparences, recherche dans leurs entrailles ce qui fait l’essence de l’humain, sa beauté et sa richesse, ajoutant des zestes d’optimisme là où ne devrait subsister que les cendres du jour.