Sachant qu’un budget général n’est pas extensible à souhait, pour prétendre à une répartition heureuse du budget du ménage sur tous les postes il faut pouvoir maîtriser les dépenses dans chaque secteur et éviter par conséquent les hémorragies dans un secteur de dépenses particulier.
Lorsqu’il s’agit d’alimentation à domicile, force est d’admettre que nous ne pouvons pas restreindre à merci les dépenses. Sauf des circonstances extrêmes nous ne décidons pas par exemple de nous nourrir qu’un jour sur deux pour faire des économies !
Il existe donc un seuil minimum de dépenses, celles qui sont occasionnées par l’achat des produits nécessaires à notre consommation quotidienne. Mais qu’entendons-nous par achats nécessaires et quelle attitude adoptons-nous lorsque nous envisageons de limiter nos dépenses alimentaires ?
En règle générale lorsque nous décidons de réduire ces dépenses, nous pensons à restreindre notre consommation, voire à rogner sur la qualité des produits que nous achetons. Mais n’avons-nous jamais pensé que si nous dépensons trop c’est peut-être aussi parce que nous achetons mal ?
La plupart du temps nous estimons que nous dépensons trop parce que nous achetons trop de denrées ou que ces dernières sont trop chères. Certes, cela se vérifie, mais, et c’est l’objet de cet ouvrage, nous dépensons trop parce que aussi et surtout, nous achetons mal.
Dans la nécessité de nous nourrir et par le simple fait que faire ses courses est une tâche routinière, nous ne prêtons qu’un regard distrait sur la manière dont nous faisons nos achats. S’il nous arrive de devoir reconsidérer nos dépenses alimentaires, nous adoptons sans trop d’analyse préalable, des attitudes restrictives du type, réduction des quantités, choix de prix modérés. Nous avons également tendance à supprimer les achats plaisirs qui ne sont pas vraiment nécessaires et qui nous culpabilisent. Bref, nous nous privons, même si certains donnent le change en masquant des restrictions sérieuses sous couvert de soucis d’ordre diététique ! Dans tous les cas nous ramenons les causes des dépenses excessives aux seuls facteurs, prix et quantité. Nous ne prenons pas la peine d’analyser objectivement toutes les causes du trop dépensé.
Avant de guérir il faut connaître la cause du mal. Or pour bien connaître celle-ci, il faut, au préalable, procéder à un examen approfondi. En matière d’approvisionnement alimentaire, les causes du trop dépensé sont en réalité multiples. Elles sont liées aux choix du consommateur et aux circonstances qui entourent ces choix.
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