Kinty Keller porte dans sa chair son passé, ses blessures, jusqu’au poids de son prénom. Il a appris de ses parents qu’amour et destruction vont de pair. Le dévouement de sa grand-mère, qui l’a recueilli à six ans, n’y change rien. Seule la forêt adoucit sa peine. Il y est chez lui. Dans la pénombre, sous les denses frondaisons, sa nature sauvage prend vie.
Mais dans ces bois, le colosse, bâti sur des failles irrémédiables, devient à son tour bourreau.