Fringante quadragénaire, Valentine jette son dévolu sur Adrien, un jeune étudiant en lettres. Elle va devoir se charger de son éducation pour en faire un amant potable.
Extrait :
Il était assis sur les marches menant à l’église Saint-Sulpice, le nez plongé dans un bouquin, profitant de la douce caresse du soleil printanier sur son visage. Il n’interrompait pas sa lecture pour regarder autour de lui, j’en ai conclu qu’il n’attendait personne. Ou bien que son livre était rudement passionnant. Les manches de son tee-shirt étaient retroussées sur ses épaules et j’ai pu constater que ses bras étaient musclés. Visiblement, il prenait soin de son corps, à défaut de s’occuper de sa garde-robe – jean et baskets, qu’attendre de mieux des jeunes de nos jours ? Passons. D’après son apparence physique, on pouvait écarter l’hypothèse d’un étudiant en philo, c’était déjà pas mal. Je n’ai rien contre la philo, mais j’ai depuis fort longtemps écarté ce domaine de mon terrain de chasse. La plupart des jeunes gens concernés sont gringalets, piètres amants de surcroît et ils ont surtout la fâcheuse manie de vous bassiner pendant des heures avec Kant ou Schopenhauer après l’amour. Je préfère donc les laisser à leurs chères études tant ils me cassent les pieds.
Avertissement : cette nouvelle contient des scènes sexuellement très explicites. À ne pas mettre en toutes les mains.
Retrouvez cette nouvelle dans le recueil "Des femmes comme s'il en pleuvait".