KHAMA ET LE PAYS DES OMBRES - EPISODE I

L'histoire d'un chevalier de légende

ROMAN D'AVENTURE FANTASTIQUE


Ils l'ont lu, ils en parlent...

"Quel dépaysement ! j'ai été littéralement absorbée dans cet univers atypique et intemporel. Dans l'action dès les premières lignes, le suspens et le mystère se veulent grandissants. J'attends avec impatience l'épisode 2." C.E.

"Même si j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue avant le chapitre 3, j'ai très vite été aspiré par les aventures de Khama. Les descriptions précises de paysages aussi fantastiques les uns que les autres et la façon de parler des personnages m'ont permis de vivre l'histoire, chose qui ne m'est pas arrivée depuis longtemps." A.D.

"Concise, efficient, well written, light and captivating. Just after this small comment I will buy and start the 'part two'." Anita.

"Style léger et agréable ; intrigue haletante joliment rodée ; je le conseillerai à 1 pote." Baptiste.


Extraits

Je m’appelle Bergram. Je vais vous conter une histoire que je me refuse à croire moi-même. Pourtant j’étais là. Pourtant mes yeux ont vu ce qu’il ne fallait pas voir. Ces cris sans nom continuent de résonner dans mes oreilles parfois. Et bien que plusieurs années aient passé, il m’arrive encore de me réveiller en sursaut la nuit venue, lorsque mes pensées s’égarent. J’avais trente ans à l’époque. Cela faisait plusieurs années que ma famille et moi vivions à Narcadia. Nous avions été contraints de quitter la Cardelli, ma terre d’origine, dévastée par la famine et la sauvagerie humaine.
Les légendes n’ont pas d’âge et leurs origines sont le plus souvent incertaines. J'ai vécu les événements que je m'apprête à vous livrer. Ils ne m’ont pas été contés par quelque nourrice aimante ou quelque aïeul mourant. Devant le Dieu des Dieux, je pourrais attester de leur authenticité. Pourtant, je ne connais pas de récit plus légendaire.

De part et d’autre du chemin se dressaient des montagnes escarpées, où la roche semblait aussi coupante que du verre. Un ciel rouge sombre finissait de rendre ce paysage encore plus hostile. Nous étions bien loin des mégapoles surpeuplées et agitées, bien loin de cette civilisation au bord de l’infarctus social, où les deux leaders d’opinion en place étaient le vice et la corruption. Dans ces endroits retirés de la partie nord-est du pays, il n’y avait pas âme qui vive, du moins tangible, à des dizaines de kilomètres à la ronde. La faune était constituée d’éléments peu recommandables dont morsures ou piqûres signifiaient mort fulgurante, dans le meilleur des cas.

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