« En cet entre-deux-tours, je ne me pose même plus la question. Je m’abstiendrai au second tour. Et vous avez beau tenter, amis comme médias, de me pousser à voter pour Macron, je suis libre de mes opinions et de mes actes. J’ai décidé de m’affranchir de ce contrat sadomasochiste que vous appelez le devoir citoyen. Les candidats sont inacceptables. L’un dit clairement qu’il veut remplacer la Démocratie par la gouvernance européenne, et l’autre nous promet l’État xénophobe. Je me demande comment on peut encore aller voter. Je ne suis pas la France, et aucun président ne parlera ni n’agira plus en mon nom. Je reprends ma liberté. »
Faisant fi de la pensée unique, je témoigne ici de mon vécu en cette campagne présidentielle 2017. Tout comme le bulletin dans l’urne, l’abstention n’est pas forcément interprétée pour ce qu’elle est. Alors, en toute simplicité, Je pose les mots. Je vous dis ce qui m’a menée au non vote, comme acte politique, de résistance, révolutionnaire, et surtout responsable. Mes expériences de vie, mon passage au parti politique Modem, mes réflexions personnelles, mes constats, tout semble me mener irrémédiablement à mépriser la démocratie, le système électoral et la politique de partis.