La jeune assistante aimerait bien que son patron, un scientifique déterminé à se fabriquer une armée de clones, s'intéresse au feu qui dévore ses sens mais il n'a d'yeux que pour ses expériences. Les jeux coquins qu'elle prévoit dans le laboratoire en l'absence du savant n'ont que peu de risques de lui attirer des ennuis. En théorie.
Si une machine vous permettait de vous cloner, oseriez-vous les mêmes gestes interdits que l'héroïne de ce récit?
Quelle que soit votre réponse, Kim Hortenson chatouillera vos sens à travers les 7400 mots de cette nouvelle inédite mêlant science-fiction et érotisme.
Extrait:
Pas besoin d’avoir passé son bac pour comprendre que ses projets sont sûrement illégaux. Je m’en moque. Quand le professeur réussira (parce que je suis convaincue qu’il parviendra à régler les derniers problèmes) il aura les moyens de tenir tête à n’importe quel gouvernement. Et puis je dois avouer que la criminalité m’excite. Je ne suis pas faite pour traîner avec de gentils garçons.
Quand j’ai commencé à travailler pour lui, le professeur Milwut m’a mise en garde. Je ne devais pas toucher aux clones. Il m’a demandé si je serais capable de résister à l’attrait de corps nus de mâles bien bâtis et a paru rassuré quand je lui ai dit que je n’étais attirée que par les intellos au physique quelconque. J’imagine qu’il aurait compris que je parlais de lui même si je m’étais abstenue de ponctuer ma déclaration d’un clin d’œil. J’aurais cru qu’il était plus facile à séduire. J’ai beau me frotter contre lui, il ne réagit pas. Des fois, « j’oublie » de mettre une culotte et je m’arrange pour ramasser un crayon qui a roulé sous une armoire mais je n’ai pas l’impression qu’il accorde la moindre attention à ma croupe tendue. Je multiplie les stratagèmes mais mes efforts n’aboutissent pas plus que les siens.