Le narrateur – par ailleurs romancier – apprend que son meilleur ami s’est trouvé « pris au piège » d’une liaison extraconjugale dans le but de faciliter la signature d’un contrat d’entreprise. Ce qui pourrait paraître banal en soi l’accable, car la femme de cet ami est son grand et unique amour de jeunesse, une icône qu’il n’a jamais voulu posséder. Refusant qu’elle soit humiliée, son esprit chevaleresque l’incite à entrer dans un jeu où sa maladresse et sa naïveté vont lui faire vivre nombre de situations tourmentées. Confronté à un quatuor de femmes que bien des sentiments opposent, il prend conscience que la compassion est un jeu aventureux qui peut lui faire perdre son âme. Que lui reproche-t-on ? D’être la cause de tout. D’être un vertueux coupable. Alors, il ne lui reste que la fuite. Mais quelle fuite ?