On parle souvent dans les bouquins de cul du pouvoir des mots sur la libido. Dans le cas de Mathilde par lequel nous allons commencer ce fascicule, on verra agir le pouvoir d’un mot : celui de « patron », sur son « employée » (employée doublement !) et opérer la technique qu’il employait, lui, en l’employant, elle, sexuellement : le double langage.
En apparence, le cas est des plus banals. Mathilde y joue ce personnage classique de la Commedia dell’arte porno (dérivé des amours ancillaires) : « La secrétaire qui donne son cul au boss ». Et sa façon à elle d’y prendre plaisir, c’était de « le faire sans le dire »…
À l’opposé, nous verrons dans un autre texte une fervente de l’expression orale : Laura, qui voulait qu’on lui dise « tout ». « Tout, sans rien oublier ; c’est ce qui me plaît dans la pornographie : on dit tout… On dit ce qu’on ne dit jamais dans la vie. »
À vous de voir dans quel camp vous vous rangez…