Un cercle vicieux. Une suite illogique de pérégrinations insensées. Incohérentes. Ce roman est une image. Un symbole de la folie de notre siècle et des fastes de son individualisme. Lire ce qui ressemble à une histoire entre des lignes sinueuses, entrecroisées… effacées. Et comprendre qu’il n’y avait peut-être rien de réel…
Jean ne se remet pas de la mort d’Héloïse. Égoïste, égocentrique, malade et lucide sur ce qui l’attend, sur la vie elle-même, il plonge jour après jour dans une folie délétère. Pour contrôler existence et mort, sa vie va devenir un jeu macabre, cruel, jusqu’à ce qu’une idylle le fasse hésiter… La vie vaut-elle la peine d’être prolongée ? Quel sens donner à son attachement pour cette enfant qu’il ne connaît même pas ? Tromperies et mensonges s’insinueront alors peu à peu dans une réalité déjà biaisée… À moins que ceci ne soit le fruit d’un cerveau dérangé ?