Troisième chance pour Aurélien. Et cette fois semble la bonne ! Ange a tout fait pour que les difficultés précédentes ne réapparaissent plus. Donc, les deux hommes filent le parfait amour. Jusqu’à ce qu'Aurélien rencontre Frédéric une nouvelle fois. Est-ce que l’histoire va se répéter ou Aurélien parviendra-t-il à échapper à l’attrait qu’il avait éprouvé autrefois pour le sexy mannequin blond ?

Quant à Ange, ses démons intérieurs vont-il enfin le laisser profiter de la vie ? La rédemption, qu’il recherchait dans la phase précédente de son existence, sera-t-elle au rendez-vous et en mesure d’apaiser son mal-être ?

Si toutes les réponses à ses questions étaient “oui”, l’histoire de l’amour qui unit Ange et Aurélien serait parfaitement accomplie, sans ombre et sans tristesse.

Malheureusement, toutes les réponses ne sont pas “oui”.

Par ailleurs, les personnalités des deux hommes se dévoilent sous un nouveau jour. L’usure de la vie en commun les tient incertains l’un de l’autre, impatients et sans indulgence. Et parfois, désenchantés…

Et puis, ils font de nouvelles rencontres. Philippe tout d’abord, un médecin urgentiste qui a décidé de nuire gravement à Ange et le compagnon de Philippe, Sorell, un écrivain qui vit dans son monde intérieur, riche et poétique.

Bien que ce récit soit la suite d'Aurélien encore, il peut se lire indépendamment.

Extraits : “Cependant, je retourne à l’hôpital. La première personne que je rencontre c’est lui. Lui et son insolente beauté ! Et il n’y a pas que sa beauté qui est insolente. Tout son être me nargue et provoque en moi des flux de rage contre lui. Ne pas pouvoir le posséder est d’une frustration extrême. Dès lors, que me reste-t-il ? Comment lui faire baisser les yeux et l’humilier de telle sorte qu’il ne montre plus jamais son dédain, son mépris envers moi ? La carte Aurélien bien sûr. Mais je sais que c’est risqué. Je peux tout perdre.

Je croise son regard dans le hall des urgences. Il a, à nouveau, ce petit sourire ironique qui me rend fou de colère.

…/…

La fureur crépite dans ses beaux yeux sombres. Et je ne lui ai rien dit, mais juste suggéré.

- Vous feriez mieux de le surveiller plus étroitement, lui lâché-je enfin.

- Quoi ? Crie-t-il.

Il se lève d’un bond et vient vers moi. Incontrôlable, délicieusement incontrôlable. Je suis persuadé qu’il est comme ça aussi quand il fait l’amour. Cette pensée me fait sourire. Il semble alors se calmer un instant. Mais son attitude reste crispée.”

…/…

Aussi je l’enlace tendrement mais ne l’enserre pas trop fort. Il s’aperçoit de ma retenue et respecte mes choix. Notre embrassade ressemble, dès lors, à une accolade virile et non pas à un rapprochement tendre de deux amants. C’est frustrant. Déjà je trouve ça si décourageant ! Nous nous éloignons doucement l’un de l’autre. Il m’invite à m’asseoir près de lui devant le feu dans la cheminée. Mais il garde une de mes mains entre les siennes. Les sentiments contraires qui m’animent me font trembler doucement sous ses doigts.

…/…

“Il fait froid dehors, glacial. Il neige furieusement et une tempête fait rage. La maison semble ébranlée par la force du vent qui s’engouffre et se précipite avec violence dans la cheminée et secoue les rideaux. Je reste blotti contre lui, délicieusement accroché à ses épaules puissantes. Ses bras m’entourent. Quel bonheur de serrer dans mes bras un corps si beau, fort et grand. Un peu plus tard dans la nuit, je contemple son visage endormi. Il semble encore plus jeune et vulnérable quand il dort ainsi. J’écarte une mèche de cheveux qui balaie son front. Son sourire s’incurve doucement.“

.../...

"Par ailleurs, il a vécu tant d’histoires, tant d’errances que son esprit agité réclame toujours la tension frémissante du risque et de l’aventure."