Candide, après quelques sérieux malheurs, décida de se rendre au pays de Hollande, car là-bas tout le monde y était riche et tous étaient chrétiens (Candide- Ch.3). De sa tombe où, ayant jeté un regard sur notre pays, il s’était retourné, il m’a inspiré quelques constats bien moins enthousiastes. Il m’a fait remarquer que, comme le lui avait enseigné son bon maître Pangloss, il n’y avait pas d’effet sans cause. Et lorsque celle-ci n’est pas très louable, celui-là est rarement réjouissant. Cette forte logique s’appliquait-elle aux mœurs politiques de notre pays ? Cela méritait réflexion !
Michel Vaujours porte un regard peu candide sur les dénis, si nombreux, qui minent la politique dans notre pays. Sa plume plutôt acerbe lorsque les dénis le méritent et plutôt consternée lorsque les dégâts s’annoncent, ne prend pas d’autre parti que celui de souligner les travers de nos mœurs politiciennes. Si la dent dure est toujours là, l’humour n’est jamais très loin non plus. La teneur des propos sera sans doute partagée par la majorité des lecteurs. Ce serait preuve que la chasse aux dénis est engagée et que le pire en politique n’est pas assuré !