"C'était plus fort qu'elle à certains moments, cette envie d'être prise par des braquemarts immenses et ce besoin de sentir des morceaux gigantesques au fond de sa matrice... Ainsi à certaines périodes, elle avait ce besoin irrépressible de bites colossales, même parfois, de plusieurs ensembles. Les mecs doivent sentir ces envies et ces périodes particulières chez les femmes, car certains hommes ont par rapport à cela, un 6ème sens. Alice se disait que, pour elle, en ce qui la concerne, ce devait être la même chose : beaucoup d'hommes doivent sentir quand elle a ce qu'elle nomme elle-même "ses envies fortes" et au fond d'elle, elle souhaitait qu'ils s'en aperçoivent et qu'ils la draguent... Elle savait qu'alors, dès que les hommes le lui proposeraient, elle finirait par accepter de se faire baiser..."
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Alice, ravissante infirmière récemment mariée, aime goûter aux délices de la débauche. Notre jeune épouse est appelée une nuit pour soigner un agriculteur au fin fond d'une lugubre campagne viticole. Sur place, d'obscènes vignerons l'introduisent de force dans une scandaleuse bacchanale et contraignent la belle à autant d'examens que d'expérimentations qui, dût-elle le confesser, la remplissent... de joie.
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Elvira Vodianova est née en 1985 de mère russe et de père français à Tcheliabinsk, une ville de l'Oural située à la frontière sibérienne. Elle fait des études supérieures et obtient une maîtrise d'histoire à Saint-Petersbourg ; parallèlement, elle se passionne pour les "indomptables" françaises telles Marie de Heredia ou Liane de Pougy, ces mondaines très fin de siècle ou "très fin de sexe" comme disait Jean Lorrain, mais surtout pour Colette Peignot, l'amante torturée du ténébreux G. Bataille. À 22 ans Elvira décide de quitter son pays, s'ensuivent un mariage blanc, un séjour en Italie puis le divorce. Sans un sou en poche, elle fait du stop jusqu'à Paris, où elle travaille désormais pour une agence de presse petersbourgeoise. Le peu de temps libre dont elle dispose est consacré à l'écriture érotique et ses amis raffolent qu'elle fasse la lecture orale de ses récits libertins. C'est donc dans une optique humble et ludique, sans prétention aucune, qu'Elvira décide de publier ici quelques textes siens. Son amour des extrêmes sadiens s'y déploie sans (re)tenue et pourrait être résumé par ce proverbe sicilien qu'elle aime à répéter, "Prétendre mêler l'eau et le feu, c'est vouloir au moins la perte de l'un d'eux".