4ème de couverture :
Il était une fois....

- Non, non, non et non, Oszvald ! Hors de question ! Tu ne commences pas un roman par « Il était une fois blablabla et blablabla... » !
- Ah bon ? Et pourquoi ça ?
- Mais parce que ça a déjà été fait. En plus, c'est l'histoire d'un mec qui embrasse une nana qui pionce depuis cent ans parce qu'elle s'est... coupé le bras avec... je ne sais plus quoi, enfin bref ; tu vois le genre !
- Ah bon ? Je pensais qu'elle s'était piqué le doigt avec un fuseau !
- C'est pareil! C'est pas crédible !
- Ben... elle a eu son petit succès quand-même, cette histoire...
- Je ne veux pas de « Il était une fois... ! »
- Bon, très bien !

Amis lectrices et lecteurs, veuillez pardonner l'intrusion de mon éditeur juste au moment où je captais votre meilleure attention. Donc, reprenons... comme dit ci-avant, personne n'épousera personne dans l'histoire que vous allez lire. D'ici à ce que vous croyiez qu'ils « se marièrent, eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps... » est une responsabilité que je me refuse d'endosser...

Il s'agit d'une histoire... qui avait pourtant bien commencé...

Une bonne dose d’humour, une généreuse portion d’imagination, de bonnes pincées d’émotion, un zeste de sensualité auxquels vous ajoutez des dialogues ciselés, taillés sur mesure et d’une efficacité redoutable, le tout parfumé du cynisme du personnage principal, Albert Atlan, avocat de son état qui, grâce à sa verve et la répartie de ses interlocuteurs et un rythme soutenu, servent admirablement la truculence et la fantaisie de l’auteur.
Une exploration humaine au cœur d’une extraordinaire palette d’émotions ou comment se prend-on les pieds dans le tapis de ses sentiments en feignant de les ignorer. L’Atlan se faufile avec l’habileté d’un félin pour se sauver de toute situation qui pourrait le priver de sa chère liberté.
D’entrée de jeu, l’auteur nous plonge dans son univers d’humour et son imagination débordante pour nous proposer une histoire très contemporaine aux dialogues d’une très grande efficacité. On assiste avec gourmandise aux joutes verbales du personnage principal et de ses interlocuteurs dans une succession de situations que l’on se surprend à espérer voir au cinéma.