« Béatrice progressait péniblement dans la jungle, écartant les branches sur son passage, trébuchant à chaque pas. Elle fuyait sa vie. Elle avançait sans regarder où elle mettait les pieds, obsédée par l’idée de son mariage qui partait en lambeaux. Comment avait-il pu lui faire ça ? Après toutes ces promesses, tous ces bons moments ? Comment avait-il pu ? »

« Malgré son affolement, elle perçut un mouvement sur sa gauche. Un homme émergea brusquement de la végétation. Puis deux, puis trois. Bientôt, elle fut entourée de toutes part. Ils étaient presque nus, grands et à la peau très noire. »

« Elle sortit de la hutte, le roi patientait à l’entrée. Il lui sourit. Il était très beau, plus grand encore que les autres, avec un regard très intelligent. Elle eut envie de comprendre sa langue. Il posa une main sur sa hanche pour la diriger, elle fut parcourue d’un frisson de désir. Comme s’il eut pu lire dans ses pensées, il lui sourit à nouveau. Elle rougit. »

« Elle sentit le liquide chaud ruisseler dans son cou. Elle cria à nouveau, de plaisir cette fois. Il était brutal, mais il ne lui faisait pas mal. Elle n’avait jamais rien connu d’aussi bon. Elle compta qu’ils étaient à peu près quinze autour d’elle et comprit que presque tous allaient entrer en elle. »

« Il monta sur l’autel lentement, sans la quitter du regard. D’une main ferme, il la retourna sur le ventre et la mit à quatre pattes. Les jeunes femmes poursuivirent leurs caresses sur le ventre, les seins. L’une d’elles l’embrassa sur la bouche. »