Et vous, comment réagiriez-vous si un type que vous n'avez pas vu depuis plus de 20 ans se pointait, vous annonçait qu'il va mourir dans 4 semaines et vous demandait de payer et d'organiser son enterrement ?
MacDodger Harris -- ex-tueur à gages devenu propriétaire du Courtson Cave, le club privé le plus sélect et le plus mafieux de New-York -- se sent dans l'obligation de le faire. Question de code : quand on a grandit ensemble dans les impasses de Brooklyn, on n'abandonne pas un ancien pote, fut-il pourri jusqu'à la moelle.
Mais si ce retour annonçait bien autre chose ? Si, par exemple, il était lié au meurtre d'un homme d'affaire à succès, à des orgies extrêmes entre gens de la haute, à un ex-agent de la CIA directeur d'une firme de mercenaires privés, à une ex-call-girl devenue consultante en sécurité, à un parrain sicilien entouré de nymphettes mineures, à un très violent caïd russe qui porte des manteaux de fourrures et même à Old Boy, le saxophoniste du club de 103 ans qui avait été recruté par Luciano en personne et qui est la mémoire vivante de la prohibition ?
Il y a comme une odeur de rance dans cette histoire. MacDodger aimerait bien profiter de sa retraite, mais il y a comme qui dirait des gens qui n'ont pas envie de le laisser tranquille... Pas sûr qu'ils aient fait un bon choix !
Par l'auteur de "Les Crapules de Courtson Cave".
"Excellent seizième de final" (Le Canard Enchaïné)
"On est forcément surpris, charmé et amusé, et repus de clichés-clin-d'oeil qui correspondent tant à notre rêve américain à nous" (Psikopat)
"Une histoire de gangsters avec gros calibres et femmes fatales" (Les amis de la littérature policière)
"L'auteur s'est amusé à rendre un hommage à sa façon à une forme de polar un peu tombé en désuétude... Une histoire à mi-chemin entre Tarantino et Scorsese. C'est vrai qu'on retrouve la part spectaculaire du premier, et même s'il manque la profondeur du second, ce n'est pas bien grave, tant la lecture est agréable" (mauvaisgenre.com)
"Ce n'est pas parce qu'on a été animateur de Minitel rose puis routier et qu'on a une mère écrivain de nouvelles pour "Nous Deux", qu'on ne peut pas réussir son premier roman. La preuve ? Cette histoire de gangsters qui mêle habilement glamour, polar et gros calibres." (20 ans)