Errance autour de la femme dans son rapport à son amant, le début d’un possible ou la fin d’une histoire tout juste commencée. Exercice imposé, sur un feuillet par histoire.

Des chambres d’hôtels, lieux disponibles, anonymes et excitants, lieux intimes, de tant d’intimités passées. En début d’après-midi souvent, une nuit parfois, de Juillet à Novembre, un souffle de chaleur suave, après une première rencontre souvent fortuite suivie par l’envie d’aller plus loin, tout de suite, juste pour un temps, juste pour voir, s’évader.

Des caractères, des attitudes, des balbutiements, des surprises, des découvertes, avant, pendant et parfois après.

Cette recherche de la femme, celle avec qui s’étourdir tout d’abord, peut être s’apprendre, se réapprendre, et lui apprendre par inadvertance ensuite. Le plaisir de se découvrir mutuellement, de se révéler nus, pour quelques instants de liberté vraie, sans jugement, hors de tout, hors du temps, de la ville.

Juste une fois, un après-midi, une nuit, entre Juillet et Novembre. Une rencontre, deux instincts, deux esprits, deux corps, deux vies, quatre mains. L’envie de céder aux pulsions, aux ressentis, l’attirance, le jeu de la séduction, la timidité cachée, et la mise à nue, devant l’inconnue, l’inconnu, sans jugement, juste ressenti.

Se laisser guider, découvrir, désirer, vagabonder, toucher, caresser, baiser avec plaisir, violence parfois, bestialité souvent, recommencer jusqu’à l’épuisement, se regarder, se sentir, vivre, puis se quitter comme on referme un livre à la dernière page, fermer une parenthèse de vie.

Tout est faux dans ces histoires furtives, ou peut être pas tant que ça. Quelle importance ?

Au fond, cette errance n’est-elle pas simplement la quête de l’autre, de soi à travers l’autre ?

En bonus, la lecture de "Chambres avec Vue"