Cela fait un peu moins d'un mois que nous nous sommes rencontrés. Et pourtant, c'est là, une évidence. Je t'aime ma chérie. Tu es en train d'étudier à côté de moi, uniquement vêtue de ce peignoir blanc en nid d'abeille, sur ce lit à la taille démesurée. C'est l'image que je veux garder de ce dimanche dont ni l'un ni l'autre ne nous doutions encore hier.
Hier justement, tu m'apprenais que tu avais réservé une chambre d'hôtel pour te prémunir de tout problème de transport et te garantir les meilleures conditions de tranquillité pour tes dernières révisions. Nous venions de faire l'amour, comme deux amants fous qui se découvrent encore à chaque coït, affamés et gourmands de nous, voraces, griffants et mordants, criants, haletants, sur mon lit bien plus modeste que celui-ci, dans ma chambre imprégnée d'années de cigarette. Je t'apaise et te rends sereine, m'as-tu confié sur l'oreiller. Tout ce que je peux décemment écrire en cette heure est que je suis heureux avec toi, sur un nuage et qu'à chaque nouvelle journée qui s'écoule dans tes bras, je savoure notre bonheur. Hier, alors que nous dinions d'un plateau repas sur mon lit, avec Gainsbourg en fond pour l'ambiance du moment, tu me proposais de t'accompagner et de passer cette nuit, celle du dimanche au lundi, avant ton examen, avec toi dans cet hôtel. Là encore, tu m'as surpris et enchanté. Cela faisait déjà quelques jours que tu révisais sur mon lit avec succès, à mes côtés, avec quelques intermèdes coquins et croustillants.
La réponse à cette nouvelle est dans "Chambre 502 - Le Bain".