Avis des lecteurs :
"les mille et une nuits version fantasy"
"A lire sans modération car très rythmé ! on ne s'ennuie pas une minute :D Je précise que ce commentaire concerne les 3 tomes."
"Une histoire rythmée par de l'action et des mythes captivants. Ce livre se lit "comme un petit pain"."
"Un livre qui se lit tout seul et présente un monde original par rapport à la fantasy habituelle. Un peu style mille et une nuit mais en plus mature, avec de bonnes idées de scénario."
CONCOURS « LES CONTEURS D’ASSELNOUR »
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Farès part à la recherche de sa mère, de l’autre côté de la Méditerranée. Néjma est prisonnière des sorciers déserteurs du pacte originel : leur puissance est sans égale. Avec le soutien des prêtresses, de l’Oracle et des sorciers de la cité, Farès affronte ces sorciers appelés dieux.
Ce deuxième volet de la saga Assélnour lie à merveille la mythologie grecque et les mythes orientaux.
Chapitre 1
Une plaine s’étalait à perte de vue. Des individus vêtus de toges faisaient face à une armée. Farès et une des prêtresses dirigeaient la plus grande troupe d’Assélnour, celle qui devait récupérer leur reine. Les dieux grecs s’étaient réunis pour les combattre. Artémis et Poséidon étaient absents, occupés par quelque mission. Les sorciers avaient essayé de négocier une libération sans affrontement. C’était sans compter sur l’orgueil des dieux qui n’avait d’égal que leurs forces. La proposition des sorciers ne trouva pas d’écho à l’oreille du roi des dieux. Zeus voulait le conflit. Les sorciers n’avaient plus le choix, ils devaient vaincre les divinités qui interdisaient l’accès au Tartare. Zeus et les siens ne paraissaient pas le moins du monde troublés par le surnombre. On pouvait même apercevoir de la gaieté sur le visage de certains. Farès s’était longuement entraîné à créer des génies à Assélnour. Il contrôlait plutôt bien son pouvoir de Terre. Mais aucun sorcier n’avait pu lui enseigner la magie du Feu ; Feiroune avait anéanti tout le clan de son père. Il s’avança vers les dieux pour déployer le pouvoir qui avait fait sa gloire à Gércif.
– Terre, mère de toutes choses, défends ton maître contre les dieux !
Un tremblement, accompagné d’un terrible grondement, secoua la plaine. Le sol se fendit devant ses pieds, un gouffre s’étendit. Devant les dieux, un précipice s’était ouvert. Ceux-là restèrent impassibles.
Démeter, la déesse de la terre, s’abaissa et enfonça deux doigts dans le sol. Le gouffre cessa de s’étendre. Il se refermait. La plaine se reconstituait comme si Farès n’avait jamais agi sur elle. Il fut ahuri devant son pouvoir. Il recula et ne put contenir quelques tremblements. Déméter n’avait pas achevé sa riposte. Ses doigts étaient encore dans le sol. Des pics émergèrent au milieu des troupes projetant à terre Farès et un certain nombre de soldats.
– Zeus, ces sorciers ne valent rien, s’écria le bel Apollon, je m’ennuie déjà. Je retourne à Delphes, je n’ai rien à faire ici.
– Apollon a raison, répliqua Zeus en se tournant vers les autres dieux. Ne perdez pas votre temps ici, je me charge d’eux seul. Hermès, laisse-moi Pégase, il va m’être utile pour en découdre rapidement avec eux.
Les sorciers étaient stupéfaits de voir les dieux déserter et laisser leur roi seul. Zeus s’éleva dans les airs à l’aide de sa monture. Des éclats jaillirent autour de lui : c’était une pluie de foudre qu’il déversait. Des colonnes de poussière s’élevèrent du sol au ciel, projetant des corps de sorciers dans tous les sens. Les morts retombaient au sein des troupes, provoquant l’horreur.