« 101 recettes de pâtes d'une autre fois » ou comment retrouver les origines et les secrets des goûts des pâtes italiennes des siècles derniers et les cuisiner aujourd'hui...?
"Siculus coquus et sicula mensa", les empereurs romains, déjà, reconnaissaient la qualité de la cuisine sicilienne dont les monsù, aux XVII et XVIIIe siècles, seront les plus illustres héritiers.
C'est par le sonore "Pran pron", "dîner servi", que Monsù Gaston, le chef des cuisines du Guépard, Don Fabrizzio, le vieux Prince de Salina, annonçait l'arrivée sur la table de Donnafugata, du célèbre Timballo di maccheroni in crosta alla siciliana.
Pourquoi, comme la belle Angelica et l'impétueux Tancredi ne pas se laisser envoûter par les effluves de l'"...or bruni qui les enveloppait, le parfum de sucre et de cannelle qui s'en dégageait n'étaient que le prélude de la sensation de délices qui émanait de l'intérieur quand le couteau déchirait la croûte : il en jaillissait d'abord une vapeur chargée d'arômes, on découvrait ensuite les foies de volaille, les oeufs durs, les émincés de jambon, de poulet et de truffes pris dans la masse onctueuse, très chaude, des petits macaronis auxquels le fumet de viande conférait une précieuse couleur chamois..."